Innovation sur la route : découvrez le marquage des « Pointes de serpent »

Publié le 17 février 2025
MAJ le 9 avril 2025

Plongez dans l'univers du marquage routier novateur avec les "Pointes de serpent", une technique surprenante qui incite les conducteurs à ralentir naturellement grâce à des illusions d'optique ingénieuses.

Un impact psychologique fort

Les dispositifs en forme de dents de dragon exploitent un principe bien connu en psychologie cognitive : notre esprit interprète un changement visuel soudain comme une potentielle menace. En conséquence, cela entraîne une réduction de la vitesse de manière inconsciente.

Contrairement aux radars, souvent perçus comme une sanction punitive, ces installations encouragent la responsabilisation des conducteurs. C’est une approche plus douce mais très efficace.

Une méthode éprouvée et adoptée en Europe

L’Espagne a été précurseur dans l’implantation des dents de dragon le long de ses routes. Dans les zones d’essai, la vitesse moyenne des véhicules a diminué de 20%.

D’autres pays tels que l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni surveillent de près ces expériences. En France, où la sécurité routière revêt une importance capitale, l’adoption de cette innovation pourrait être imminente.

Moins de dépassements de vitesse, moins d’accidents

Les excès de vitesse demeurent l’une des principales causes d’accidents mortels en Europe. Or, la signalisation des dents de dragon contribue à atténuer ce phénomène sans que les conducteurs en aient conscience.

Cela constitue une alternative aux ralentisseurs, qui peuvent être incommodes et endommager les véhicules, ou aux radars, souvent mal perçus.

Pourquoi les dents de dragon représentent une véritable avancée ?

Comparées à d’autres dispositifs de limitation de vitesse, les dents de dragon présentent de nombreux avantages :

  • Efficacité psychologique : l’illusion d’optique incite à ralentir naturellement.
  • Coût abordable : peindre des triangles sur la chaussée revient bien moins cher que l’installation d’infrastructures physiques.
  • Entretien simple : un simple rafraîchissement de la peinture régulièrement, contrairement aux ralentisseurs qui s’usent, ou aux radars souvent victimes de vandalisme.
  • Meilleure acceptation sociale : une approche non punitive, donc mieux accueillie par les automobilistes.

Prochainement sur les routes françaises ?

Avec les résultats encourageants observés en Espagne, l’intégration des dents de dragon en France semble être une question de temps. Les zones à privilégier pourraient être :

  • Les abords des écoles : une manière efficace de sécuriser les trajets des enfants.
  • Les entrées des agglomérations : pour rappeler aux conducteurs de modérer leur allure en ville.
  • Les axes accidentogènes : une alternative aux radars et ralentisseurs.

Les autorités locales pourraient être séduites par cette solution rentable et performante. Il reste à savoir quand le gouvernement décidera de franchir le cap.