Révélations sur les comportements intrigants des individus en fin de vie

Publié le 11 mars 2025
MAJ le 9 avril 2025

Découvrez les phénomènes surprenants qui accompagnent le processus de décès, partagés par une infirmière spécialisée en soins palliatifs.

  1. Un signe d’inquiétude pour les proches

Imaginez être aux côtés d’un être cher et remarquer soudainement que sa respiration devient irrégulière, avec des pauses longues et imprévisibles. Une situation anxiogène pour toute personne prise au dépourvu. Cependant, ce phénomène est identifié sous le nom de respiration de Cheyne-Stokes.

Pourquoi ce changement survient-il ?

À l’approche du décès, le métabolisme ralentit, impactant les réflexes respiratoires. Naturellement, le corps s’adapte progressivement, entraînant une respiration irrégulière. Ce n’est ni un indicateur de souffrance ni une sensation d’étouffement pour la personne en fin de vie.

Informations importantes pour les proches

  • Ce modèle respiratoire est habituel et anticipé.
  • Cela ne traduit ni douleur ni détresse.
  • Observer ces variations est souvent plus perturbant pour la famille que pour le patient lui-même.

Julie McFadden souligne qu’en dépit de sa complexité, cette respiration ne signifie pas que la personne éprouve une souffrance.

  1. Le mystérieux « râle de la mort »

Un autre phénomène perturbant pour les proches est un bruit étrange, semblable à un gargouillement ou un ronflement profond, survenant dans les derniers instants. Ce bruit est connu sous le nom évocateur de « râle de la mort ».

Quelle est l’origine de ce son ?

Ce n’est pas lié à un problème pulmonaire, mais simplement à l’accumulation de salive que le patient ne peut plus déglutir. À ce stade, le cerveau ne transmet plus les signaux nécessaires pour gérer ce réflexe. Ainsi, la salive reste bloquée dans la gorge, émettant ce son particulier lorsqu’elle vibre au passage de l’air.

Pourquoi ne pas s’inquiéter ?

  • Ce n’est pas un indicateur de souffrance.
  • Le patient en est généralement inconscient.
  • Des traitements existent pour réduire cette accumulation de salive si besoin est.

Bien que impressionnant pour les non-initiés, ce phénomène est totalement naturel. McFadden insiste sur l’importance d’expliquer cela aux familles pour qu’elles puissent accompagner leur proche avec plus de sérénité.

La sagesse naturelle du corps face à la mort

Julie McFadden cherche à démystifier une idée largement répandue : la mort est toujours synonyme de douleur. En réalité, le corps humain est conçu pour s’éteindre progressivement, sans souffrance inutile.

  • La respiration ralentit naturellement.
  • Les fonctions corporelles déclinent progressivement.
  • Des soins palliatifs sont disponibles pour atténuer toute éventuelle gêne.

Et si nous changions notre perspective sur la fin de vie ? Comprendre ces processus permet de les aborder avec calme et d’accompagner nos proches avec bienveillance. La mort fait partie intégrante de la vie. Bien que délicate, elle peut être appréhendée avec plus de sérénité lorsque nous sommes mieux préparés.