Optimiser sa succession : une astuce fiscale pour réduire les frais

Publié le 14 mars 2025
MAJ le 9 avril 2025

Découvrez comment tirer profit de votre héritage en minimisant les taxes grâce à une stratégie fiscale ingénieuse.

Le défi réside dans l’impact de la fiscalité sur les familles, même celles avec des avoirs modestes. Selon l’Observatoire des inégalités, la majorité des successions impliquent des montants inférieurs à 100 000 €, mais restent soumises à des taxes significatives.

Pour éviter à vos héritiers des frais excessifs, des solutions légales et accessibles permettent de réduire, voire annuler ces charges. De nombreux individus avertis ont déjà adopté ces pratiques…

Une méthode courante pour réduire les frais de succession

![Image 1](https://www.cdactu.com/wp-content/uploads/33eb7a33260a4d30fbdaf0f339e92980572bf260.webp)

Au lieu d’attendre le décès pour transmettre un bien immobilier, beaucoup optent pour une donation de leur vivant.

Une approche efficace consiste à transférer la nue-propriété d’un bien immobilier à leurs enfants tout en conservant l’usufruit. En pratique :
– Les parents conservent l’usufruit, leur permettant de continuer à vivre dans le logement ou à en percevoir les revenus.
– Les enfants deviennent nus-propriétaires, recevant la pleine propriété sans droits de succession à payer au décès des parents.

Avantages de cette stratégie

– Les enfants héritent automatiquement de la pleine propriété à la mort sans frais supplémentaires.
– Les droits de donation se basent uniquement sur la valeur de la nue-propriété, moins élevée que celle du bien en pleine propriété.
– Cette transmission optimise la fiscalité en bénéficiant d’abattements (100 000 € par parent et par enfant, renouvelables tous les 15 ans).

Une autre option consiste à acquérir un bien au nom des enfants tout en conservant l’usufruit à vie, une pratique légale vivement recommandée par les notaires pour réduire la fiscalité des successions.

Le timing idéal pour maximiser les économies

![Image 2](https://www.cdactu.com/wp-content/uploads/Site-donation-partage-768×513-1.png)

Outre l’avantage de la donation de son vivant, l’âge auquel elle est effectuée joue un rôle crucial. Selon Mathieu Fontaine, notaire et professeur associé à l’Université Grenoble Alpes, transmettre son patrimoine entre 61 et 71 ans est optimal.

Pourquoi ce créneau est-il stratégique ?
– Entre 61 et 71 ans, la valeur de la nue-propriété transmise aux enfants est estimée à 60 % de celle du bien.
– Plus on tarde, plus cette valeur augmente, réduisant les économies fiscales possibles.
– À cet âge, la visibilité sur son pouvoir d’achat à la retraite et ses besoins financiers futurs est généralement meilleure.

Un conseil supplémentaire consiste à créer une SCI familiale pour fractionner les donations en parts sociales, réduisant ainsi davantage la fiscalité.

Prévoyez votre succession dès maintenant !

Transmettre son patrimoine sans grever fiscalement ses enfants est tout à fait envisageable, à condition d’anticiper !
– Optez pour la donation de la nue-propriété pour éviter les frais de succession.
– Agissez entre 61 et 71 ans pour maximiser les économies d’impôts.
– Envisagez une SCI familiale pour une gestion plus flexible.
– Sollicitez l’accompagnement d’un notaire ou d’un avocat fiscaliste pour une stratégie optimale.

Pourquoi remettre à plus tard la protection de l’avenir de vos proches ? Planifiez dès aujourd’hui votre succession pour garantir un patrimoine préservé, sans mauvaises surprises fiscales.