Un universitaire du XIXe siècle révèle les mystères de l’au-delà : les sept dimensions de l’âme

Et si la mort n'était qu'une porte vers d'autres réalités ? Un érudit britannique, Frederic William Henry Myers, a consacré sa vie à étudier ce mystère, inspirant des décennies plus tard un ouvrage fascinant sur la survie de la conscience. Découvrez comment ses théories révolutionnaires remettent en question notre conception de l'existence.
Le voyage de l’âme selon Myers : sept étapes vers l’au-delà
Frederic Myers, décédé en 1901, a partagé une vision fascinante de ce qui attend l’âme après la mort. Loin des clichés célestes, il décrit un parcours progressif à travers différents niveaux de conscience. Découvrons ensemble cette odyssée spirituelle.
Notre monde physique : le premier palier
La vie terrestre constituerait le premier niveau de cette ascension spirituelle. Comme une école primaire de l’âme, c’est ici que nous faisons nos premières expériences, accumulons des leçons avant de nous en détacher progressivement.
L’antichambre de l’éternité
Imaginez un espace transitionnel, ni tout à fait ici, ni complètement ailleurs. Ce second niveau, parfois nommé « Hadès » (à ne pas confondre avec la mythologie grecque), servirait de zone de récupération. Le temps d’y séjourner varie : bref pour certains, plus long pour d’autres.
Myers y aurait passé du temps après son décès en Italie. Il évoque une atmosphère sereine, baignée de lumières tamisées et d’un calme régénérateur. Une véritable station thermale pour l’âme.
Le miroir de nos vies
Ce niveau reflète notre existence terrestre, mais sans contraintes physiques. On y recrée son environnement familier, comme dans un rêve éveillé. Cependant, cette dimension a ses zones d’ombre.
Les âmes repliées sur elles-mêmes y expérimentent des espaces morne et isolés, dépourvus de chaleur humaine. Ce n’est pas une sentence divine, mais le simple reflet de leur état intérieur. La sortie dépend de leur volonté d’évoluer.
La véritable dimension spirituelle
C’est à ce stade que Myers affirme avoir vraiment saisi la nature de l’après-vie. Des teintes inédites, des perceptions amplifiées – tout y est plus intense. L’âme commence alors à percevoir une réalité transcendante, dépassant les limites de l’expérience humaine.
La purification par le feu intérieur
Surnommé « le plan de la flamme », ce niveau permet à l’âme de consumer symboliquement ses derniers attachements matériels. Comme un orfèvre purifiant l’or, ce processus n’est pas douloureux mais transformateur.
Devenir pure conscience
Ici, la forme humaine disparaît. L’être se fond dans une lumière pure, devenant pensée sans enveloppe. Certains décrivent cet état comme une immersion dans « l’essence divine ». Myers n’y serait pas parvenu, mais en aurait reçu des échos d’âmes plus évoluées.
L’ultime rencontre
Point culminant du voyage, cette étape défie toute description humaine. Aucune image traditionnelle du paradis ne s’y applique. Juste une proximité ineffable avec le Divin, au-delà de toute forme ou concept. Comme le note Carter, l’enfer serait un état qu’on se crée, le paradis une ascension progressive.
Une perspective qui interpelle
Sans prétendre à la vérité absolue, la vision de Myers offre un cadre de réflexion original. Plutôt qu’un jugement dernier, il propose un chemin d’évolution où l’âme, tel un pèlerin, gravit patiemment les marches de sa propre divinité.
Et si la mort n’était qu’une promotion vers une classe supérieure de l’existence ? Une université cosmique où nous apprenons, niveau après niveau, à exprimer notre nature spirituelle…