Cancer stade 4 : le témoignage poignant d’une quadragénaire sur un symptôme banal qu’elle a ignoré

Publié le 25 juin 2025

Certains signaux d'alarme du corps passent inaperçus, noyés dans le tumulte du quotidien. Une patiente atteinte d'un cancer avancé partage son expérience pour alerter sur l'importance d'écouter ces manifestations subtiles avant qu'il ne soit trop tard.

Une fatigue qu’on banalise à tort

Susan, 47 ans, dynamique et maman de deux ados, traversait des phases d’épuisement récurrent. Elle mettait systématiquement cela sur le compte du rythme effréné du quotidien : boulot, vie de famille, nuits hachées… À un point tel qu’elle devait parfois s’arrêter sur une aire d’autoroute pour piquer un somme rapide.

Sur le moment, cela lui semblait presque banal. « On se convainc qu’on est simplement lessivée, comme la plupart des gens », avoue-t-elle aujourd’hui. Ce n’est qu’avec le temps qu’elle a compris que cette lassitude permanente était un signal à ne pas négliger.

Des signaux d’alarme subtils mais parlants

Lors d’un séjour en France, Susan est soudainement confrontée à des problèmes de transit, chose qu’elle n’avait jamais expérimentée auparavant. Elle attribue d’abord cela aux nouveaux aliments ou au stress du déplacement. Rien de bien grave, se dit-elle.

Mais de retour chez elle, une douleur aiguë se manifeste. Suffisamment forte pour qu’elle consulte. Les premiers examens ne montrent rien d’anormal, et les médecins lui recommandent simplement de se détendre. Pourtant, elle ressent confusément que quelque chose ne tourne pas rond.

Faire confiance à son instinct

Aujourd’hui, Susan souhaite que son expérience serve d’électrochoc à tous ceux qui sentent « qu’il y a un problème », même sans diagnostic clair. Parce qu’il arrive que les analyses soient rassurantes, les avis médicaux positifs… mais que cette petite voix intérieure persiste.

Son conseil est limpide et précieux : quand un symptôme traîne, même léger, il faut y prêter attention. Qu’il s’agisse d’une fatigue persistante, d’une gêne nouvelle ou de modifications imperceptibles dans notre fonctionnement corporel.

Oser parler pour mieux prévenir

Certaines problématiques restent encore entourées de silence, particulièrement quand elles touchent à la sphère digestive ou à l’épuisement continu. Pourtant, ces manifestations sont fréquemment les premiers messages que notre corps nous adresse. Susan insiste : prendre soin de soi commence par cette écoute bienveillante de nos sensations.

Son parcours l’a conduite à créer une association destinée à informer, accompagner et rassembler les personnes confrontées à des situations analogues. Une belle initiative née d’un combat personnel, pour métamorphoser l’épreuve en énergie partagée.

Parfois, il suffit vraiment d’être à l’écoute de son corps pour tout faire basculer.