Le gecko, ce petit allié méconnu qui veille sur nos maisons

Silhouette furtive au plafond ou sur les murs, le gecko suscite souvent plus de crainte que d'enthousiasme. Et si ce petit lézard était en réalité un précieux compagnon domestique ? Décryptage d'une cohabitation à réinventer.
Un chasseur d’insectes hors pair
Saviez-vous que ce reptile discret est un véritable expert en régulation des nuisibles ? Sans faire de bruit, il traque avec efficacité :
- Cafards indésirables
- Mites gourmandes
- Mouches agaçantes
- Moustiques piqueurs
- Araignées surprises
- Termites destructeurs
- Petites guêpes importunes
Une alternative 100% naturelle aux insecticides chimiques, sans danger pour l’environnement ni pour votre intérieur.
Un colocataire pacifique… avec quelques précautions
Contrairement aux préjugés, ce petit lézard est parfaitement inoffensif : pas de morsure, pas d’agressivité, juste une présence discrète. Attention toutefois à quelques règles d’hygiène élémentaires – comme pour tout animal sauvage, mieux vaut éviter les contacts directs et les zones de préparation alimentaire.
Si leur utilité est indéniable, une colonie trop nombreuse peut devenir encombrante : bruits nocturnes, traces sur les surfaces, déjections… Autant de signes qu’il est temps de modérer gentiment leur installation.
Méthodes douces pour une cohabitation harmonieuse
Pas besoin de mesures radicales pour réguler leur présence. Quelques astuces respectueuses suffisent :
- Modérez l’éclairage nocturne près des ouvertures pour attirer moins d’insectes (et donc moins de geckos)
- Scellez les entrées potentielles : fissures, interstices et autres passages discrets
- Nettoyez régulièrement les recoins humides et sombres qu’ils affectionnent
- Testez les répulsifs naturels comme l’huile essentielle de citronnelle ou d’eucalyptus
La juste mesure d’une relation gagnant-gagnant
Un ou deux geckos dans la maison ? Une aubaine pour contrôler les insectes sans produits chimiques. Une colonie envahissante ? Il devient nécessaire d’intervenir avec douceur.
Tout est question d’équilibre : ces petits reptiles ne sont ni des nuisibles à éradiquer, ni des anges gardiens indispensables. Plutôt des voisins discrets qui, à condition de ne pas abuser de l’hospitalité, rendent bien des services.
La clé ? Observer sans paniquer, agir sans excès, et trouver ce compromis où chacun y trouve son compte. Comme avec tout bon colocataire, finalement.