La guerre des sous-vêtements : comment mon voisinage est devenu une scène de défilé textile

Et le comble ? **Tom** s’était imaginé que **Léa** était une espèce de justicière secrète, avec **ses sous-vêtements flottant comme des ailes de super-héros**. Il en faisait des gorges chaudes chaque matin. Moi ? J’avais atteint la limite du supportable.

Une approche diplomatique… qui a tourné court

Un matin, j’ai pris mon courage à deux mains. J’ai frappé à sa porte, déterminée à aborder le sujet avec tact. **Léa** m’a reçue avec son sourire radieux et, avant même que je ne formule ma gêne, elle m’a lancé :

« Ma belle, si mes culottes dérangent, c’est juste que les vôtres manquent d’audace ! »

Elle m’a même suggéré de **customiser** ma propre lessive pour en faire une œuvre d’art. Sympathique, certes, mais pas vraiment la solution que j’espérais.

La revanche (très) textile

Exaspérée, j’ai décidé de rendre la pareille. Mais façon grand spectacle. Cette nuit-là, j’ai confectionné une **culotte taille XXL**, rose pétant, ornée de dentelle dorée et d’un élastique à faire pâlir une ceinture de sumo.

Au petit jour, je l’ai suspendue bien en évidence, face à son balcon. Le tissu claquait au vent comme un drapeau de rébellion.

**Léa** a découvert mon œuvre… et s’est esclaffée. D’un rire si contagieux que j’ai fini par craquer aussi. Elle a salué mon « génie créatif » avant d’exhiber un string constellé d’étoiles. Notre voisinage venait de basculer dans une drôle de compétition… bien plus joyeuse.

Quand la lessive rapproche

Depuis, notre **bataille de lingerie** est devenue une tradition. Chaque semaine apporte son lot de créations toujours plus improbables, comme si nos balcons étaient des vitrines de musée. **Tom** a proposé de lancer un compte dédié : La mode au vent.

Et **Léa** ? Elle est passée du statut de voisine encombrante à celui de complice. On échange nos trouvailles, on rigole de nos excentricités.

Preuve que parfois, un peu de tissu qui flotte au vent peut tisser des liens inattendus.