Tragédie sous le soleil : une employée s’éteint après une journée de labeur, son dernier message brise les cœurs

Publié le 4 juillet 2025

Alors que Barcelone suffoquait sous une chaleur accablante, Montse Aguilar, agent d’entretien de 51 ans, a perdu la vie après une journée de travail éprouvante. Son ultime message à sa famille révèle son calvaire avant de s’effondrer chez elle, déclenchant une onde de choc et des questions sur les conditions de travail en période de canicule.

Dès les premières heures de son service, Montse ressent des symptômes alarmants : contractions musculaires, oppression thoracique, cervicalgies et lombalgies. Elle alerte son responsable, présent sur place, qui lui suggère de s’hydrater et d’interrompre son activité. Pourtant, elle persiste dans ses tâches.

En fin de journée, exténuée, elle regagne à pied son domicile où vit sa mère octogénaire. Elle trouve encore la force de répondre à un proche sur WhatsApp : « Ma douce, excuse mon silence. Cette après-midi fut un cauchemar… J’ai cru rendre l’âme avec ces douleurs aux membres et cette oppression. » Vingt minutes plus tard, alors qu’elle partage un repas familial, elle s’écroule soudainement. Malgré les tentatives de réanimation des voisins, son cœur cesse de battre.

Si l’autopsie doit officialiser les causes exactes du décès, l’entourage évoque un choc thermique. La famille envisage des poursuites contre l’employeur FCC et la municipalité barcelonaise, accusés d’avoir ignoré ses signaux de détresse. La mairie, tout en niant toute négligence, a initié une procédure contre l’entreprise pour examiner les circonstances du maintien au travail.

Hyperthermie : un péril silencieux

L’hyperthermie maligne, souvent minimisée, peut s’avérer fatale lors des pics de température. Ce dysfonctionnement survient quand l’organisme, soumis à une chaleur excessive (surtout combinée à l’effort ou à l’humidité), perd sa capacité de thermorégulation. La température corporelle peut alors franchir le seuil critique des 40°C, entraînant céphalées, spasmes, confusion, voire syncope.

Cette urgence vitale compromet les fonctions cérébrales, cardiaques et rénales, nécessitant une intervention immédiate. Les travailleurs en extérieur, seniors et personnes fragiles sont particulièrement exposés. Face aux premiers symptômes, chaque minute compte : refroidissement d’urgence et appel aux secours s’imposent.

Hydratation : l’équilibre subtil

Si s’hydrater est crucial pendant les vagues de chaleur, le choix de l’eau et le rythme de consommation sont tout aussi déterminants. Entre eau minérale, source ou filtrée, et la quantité idéale variant selon l’activité et la morphologie, les recommandations évoluent avec la température extérieure.

Alors que les apports quotidiens standards oscillent entre 1,5L et 2L, les canicules exigent des ajustements. Le Dr Stéphanie Widmer, urgentiste citée par Fréquence Médicale, met en garde contre un danger méconnu : l’intoxication hydrique, aussi grave que la déshydratation.

Surconsommation d’eau : le revers de la médaille

Boire avec excès peut provoquer une hyponatrémie sévère, trouble électrolytique aux conséquences neurologiques. « Les signes incluent désorientation, nausées et œdème cérébral », précise le NIH. Dans les cas extrêmes, cela peut conduire au coma ou au décès, notamment lors d’ingestion massive sur un temps court.

Les clés d’une hydratation sécurisée

La spécialiste insiste sur la répartition horaire : « Préférez des gorgées régulières à des volumes importants ingurgités brutalement ». La limite à ne pas dépasser ? 1 litre/heure, avec une attention particulière aux activités intenses. Cette approche progressive permet d’éviter le choc osmotique tout en maintenant une hydratation optimale.

Le Dr Widmer rappelle : « L’hydratation est une course de fond, pas un sprint. Écoutez votre soif sans attendre la déshydratation, mais respectez le rythme de vos reins ». Un mantra vital pour traverser l’été en sécurité.