**Une robe à mille euros ne vaut pas l’amour d’une mère**

Camille, la nouvelle compagne de mon ex, a cru m'atteindre en offrant à ma fille une tenue de bal hors de prix. Mais elle a sous-estimé la puissance des liens tissés au fil des années, des rires partagés et des nuits passées à coudre ensemble.
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Un rêve de satin… et une réalité modeste
Léna, ma cadette de 17 ans, a hérité de mon âme rêveuse et de mon goût pour l’élégance. Un soir, elle m’a montré la robe de bal qui lui faisait envie : une création sophistiquée, ornée de perles, avec un prix aussi étincelant que son tissu – 1 000 euros. Une somme impossible pour moi, qui jongle entre deux emplois et les dépenses du quotidien.
Plutôt que de la décevoir, j’ai eu une inspiration : lui confectionner cette pièce moi-même. Ma mère m’avait appris à manier l’aiguille avec passion. Si je ne pouvais pas acheter le luxe, je pouvais lui offrir l’exclusivité d’une robe née de mes mains.
Des étoffes et des confidences
Nous avons passé des heures à choisir le tissu, à ajuster le patron, à rire des premiers essais maladroits. Léna voulait une silhouette épurée, mais qui danse avec elle. Chaque soir, après ma journée de travail, je m’installais devant ma machine, retrouvant peu à peu les gestes oubliés. « On dirait que tu crées de la magie », murmurait-elle en observant mes doigts courir sur le tissu.
Trois semaines plus tard, la robe était là : un nuage rose, fluide, taillé pour elle seule. Aucune étiquette de designer, mais tout l’éclat de notre complicité.
Le cadeau empoisonné
La veille de l’événement, Camille est arrivée, arborant un sourire victorieux. Dans son sillage, la robe convoitée, achetée par mon ex. Son regard méprisant a glissé sur notre création : « Dommage de se contenter de demi-mesures ». Mon cœur s’est serré, mais j’ai laissé Léna décider.
Le soir venu, quand elle est descendue l’escalier, c’était notre robe qui brillait sur elle. Pas une perle ne manquait à son bonheur.
L’éclat de la vérité
À l’entrée de la salle, Camille a eu un mouvement de recul. « Ce n’est pas celle que je t’ai offerte ! », a-t-elle protesté. La réponse de Léna a résonné comme une douce revanche : « J’ai préféré celle qui raconte notre histoire. »
Un héritage sans prix
Sur les réseaux, Léna a partagé une photo avec ce message : « Ma robe vaut plus que de l’argent : elle contient des nuits de patience, des fous rires et l’amour de ma mère ».
Aujourd’hui, cette image trône près de celle où ma mère m’initiait à la couture. Deux générations, un même fil rouge : l’amour se tisse, ne s’achète pas.
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