Le prénom de mon petit-fils me fait tellement sourire que j’ai du mal à le prononcer sérieusement
Donner un prénom à son enfant, c'est lui offrir une identité pour la vie. Entre tendances vintage, inspirations étrangères ou créations personnelles, certains choix divisent profondément. Et quand c'est la famille qui peine à accepter ce prénom, la situation peut devenir délicate.
Une grand-mère ravie… avant l’annonce du prénom
Au départ, cette grand-mère britannique était aux anges. Sa fille attendait un enfant, et elle s’était engagée à s’en occuper régulièrement après le retour de sa fille au travail. Comme de nombreuses grands-mères contemporaines, elle se projetait déjà dans son rôle de super gardienne, entre préparations de biberons, promenades au parc et lectures du soir.
Mais l’enthousiasme initial a laissé place à la stupéfaction lorsque le prénom a été révélé. Ce moment tant attendu s’est transformé en fou rire incontrôlable… puis en tension familiale.
Le choix qui divise : Wolfie
Oui, vous ne rêvez pas : Wolfie. Influencé par un créateur de contenu britannique, ce prénom a véritablement sidéré l’aïeule.
Sur un forum parental très fréquenté, elle confie :
« Je ne souhaite pas être blessante, mais ce prénom me paraît franchement comique. Visualisez un cadre se présentant à un recruteur en déclarant : ‘Enchanté, je suis Wolfie’. Ou moi, lors d’une réunion associative, annonçant que je vais chercher Wolfie à la crèche… Je n’arrive tout simplement pas à le dire sans éclater de rire. »
Et quand elle a exprimé son embarras à sa fille, la discussion s’est rapidement envenimée. Conséquence : elle a posé un véritable ultimatum.
« S’il s’appelle ainsi, je ne peux pas m’en occuper »
Dans son témoignage, la grand-mère ne prend pas de gants :
« Je lui ai affirmé sans détour que si elle persistait dans ce choix, je ne pourrais assumer la garde régulière. Je considère injuste d’imposer une telle appellation à un être humain, simplement par effet de mode. »
La jeune mère, bien entendu, l’a traitée de « ringarde », mais l’aînée maintient sa position : pour elle, cela dépasse la simple préférence esthétique et relève du bon sens.
Originalité ou excentricité : où fixer la frontière ?
Cette anecdote familiale a rapidement suscité de vives réactions sur internet. Nombreux sont ceux qui jugent l’attitude de la grand-mère disproportionnée :
« C’est le prénom de son petit-fils, pas le sien. Son avis n’a pas à primer. »
Mais d’autres internautes comprennent son malaise, voire s’y identifient :
« Wolfie ? Vraiment ? Il y a une marge entre vouloir se distinguer et exposer son enfant aux railleries. »
La polémique est ainsi ouverte : jusqu’où peut-on pousser la singularité sans compromettre le bien-être futur de l’enfant ? Et surtout, les proches ont-ils légitimité à intervenir, ou doivent-ils simplement acquiescer ?
Un conflit intergénérationnel… et culturel
Ce différend familial met en lumière une fracture bien connue : celle qui sépare les générations. Ce que des jeunes parents considèrent comme « amusant » ou « inventif », leurs aînés le perçoivent parfois comme exagérément fantaisiste. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une identité qui accompagnera l’individu toute son existence, et pas seulement le temps de quelques publications Instagram.
Mais entre modernité revendiquée et attachement aux conventions, un terrain d’entente existe peut-être. Un prénom distinctif, certes, mais qui demeure portable au quotidien.
Caprice d’aïeule ou préoccupation fondée ?
Derrière son hilarité mal contenue, cette grand-mère soulève une interrogation pertinente : une appellation peut-elle véritablement entraver la construction du lien entre grands-parents et petits-enfants ? Ou ce désaccord manifeste-t-il simplement deux conceptions différentes de l’éducation ?
Quoi qu’il advienne, une évidence s’impose : le petit Wolfie, s’il découvre un jour cette polémique, comprendra qu’il a marqué les esprits dès sa venue au monde…
Et vous, auriez-vous accepté de garder le petit Wolfie ?

