Quand une passagère sans-gêne m’a poussée à user de représailles en plein vol
Ce voyage de retour devait être un moment de détente bien mérité après une semaine chargée. Mais l'incivilité d'une voyageuse a transformé ce trajet paisible en véritable scène de conflit aérien, où j'ai dû improviser une solution pour rétablir un minimum de respect.
Quand le savoir-vivre s’envole
L’embarquement s’était déroulé dans les meilleures conditions. Mon époux, Julien, m’assistait avec les bagages, l’atmosphère était sereine et nos places semblaient idéalement situées. Rien ne laissait présager ce qui allait suivre… jusqu’à ce que j’aperçoive la femme installée derrière nous, qui avait carrément posé ses pieds déchaussés sur le dossier du siège de mon mari.
Je précise : complètement pieds nus
Après un moment de stupéfaction, nous avons opté pour la diplomatie. Julien s’est tourné vers elle pour lui demander courtoisement de retirer ses pieds. Sa réaction ? Un ricanement narquois qu’elle a partagé avec sa compagne de voyage. Très classe.
L’intervention du personnel : un répit éphémère
Devant son impolitesse persistante et les petits coups répétés dans le dossier de Julien, j’ai proposé de solliciter une hôtesse. Une professionnelle de stature imposante et au regard sérieux s’est présentée et, à notre grand soulagement, a rappelé notre voisine à l’ordre.
Mais le temps que l’hôtesse s’éloigne, l’indélicate avait déjà réinstallé ses pieds sur le siège, comme si la remarque n’avait jamais eu lieu.
À cet instant, j’ai compris qu’il fallait passer à la vitesse supérieure. Parce que même la patience la plus zen connaît ses limites.
Ma version « vengeance discrète » fait son apparition
Alors que le chariot des rafraîchissements approchait, une idée aussi piquante que satisfaisante a commencé à germer dans mon esprit.
Quand l’hôtesse est arrivée à notre hauteur, Julien a commandé un gin tonic. Pour ma part, j’ai opté pour une simple bouteille d’eau. Mais cette eau allait se transformer en instrument de justice improvisé.
D’un geste calculé, j’ai fait basculer le contenu de ma bouteille… directement sur le sac de la passagère, positionné en partie sous notre siège. Une flaque stratégiquement placée, des dégâts assurés.
Mais ce n’était que le prélude.
Mission : remettre les pieds sur terre
Toujours installée confortablement, jambes étendues, elle ne semblait pas avoir saisi le message. J’ai donc adopté mon expression la plus innocente, pris une gorgée du gin tonic de Julien (qu’il m’a généreusement offert), puis j’ai versé le reste sur ses pieds.
Réaction instantanée : elle a poussé un cri, retiré ses pieds comme si elle venait de marcher sur des braises ardentes, et m’a décoché un regard capable de foudroyer.
Moi, conservant mon air angélique : « Oh, mille excuses… ces satanées turbulences ! »
Bilan : objectif atteint
Pour le reste du voyage, plus un seul orteil n’a franchi la limite de son espace personnel. Même lorsque notre voisine s’est plainte à mi-voix à son amie en me qualifiant de « répugnante », elle n’a pas renouvelé son geste.
Et devinez quoi ? J’ai pleinement savouré chaque instant de ce vol jusqu’à l’atterrissage.
Certaines situations dépassent les limites de la courtoisie traditionnelle. Il arrive qu’une petite leçon bien sentie permette de restaurer un peu de respect là où il faisait défaut.
Dites-moi, quelle aurait été votre réaction dans une telle circonstance ?





