Les mystères de ces deux fossettes qui ornent le bas de votre dos

Publié le 9 septembre 2025

Ces deux petites cavités situées juste au-dessus des fesses fascinent depuis des siècles. Découvrez leur véritable origine génétique et la symbolique sensuelle qu'on leur prête, bien au-delà de la simple apparence.

Les fossettes lombaires : entre anatomie et mythologie

On leur a attribué une dénomination poétique : les fossettes de Vénus, en hommage à la divinité romaine de l’amour et de la séduction. Leur formation résulte d’une structure ligamentaire spécifique qui attache l’épiderme à l’os iliaque du bassin. Ce phénomène crée ces échancrures naturelles, qui n’apparaissent que chez certains individus.

Leur présence n’a aucun lien avec votre niveau d’activité sportive. Elles relèvent purement de l’héritage génétique, comparable à la teinte de vos iris ou à la morphologie de votre visage. Si vos ascendants directs en sont porteurs, vous avez statistiquement plus de chances d’en être également doté.

Qu’en est-il pour la gent masculine ?

Chez les hommes, ces indentations portent le nom évocateur de « trous d’Apollon », en référence au dieu grec de la beauté masculine et de l’harmonie physique. Le mécanisme anatomique est identique, de même que son caractère héréditaire, mais l’appellation véhicule une symbolique plus masculine. Dans les deux cas, ces fossettes sont parfois reliées à une silhouette proportionnée, sans constituer pour autant un indicateur de santé ou de capacités athlétiques.

Peut-on les faire surgir par l’exercice ?

Cette interrogation revient souvent. La réponse est sans équivoque : il est impossible de « sculpter » des fossettes lombaires par la seule pratique sportive. Leur existence dépend exclusivement d’une particularité ligamentaire présente… ou absente. En revanche, une condition physique optimale, un taux adipeux modéré et une musculature tonique peuvent accentuer leur visibilité si elles sont déjà présentes.

Inutile donc de cibler spécifiquement cette zone : une activité physique régulière, une alimentation équilibrée et une hygiène de vie saine demeurent les meilleurs atouts pour s’épanouir dans son corps — avec ou sans ces fossettes.

Attribut esthétique… et indicateur de bien-être ?

Depuis des générations, ces petites concavités sont perçues comme des marqueurs de sensualité innée. Certaines traditions populaires avancent même qu’elles seraient associées à une irrigation sanguine optimale au niveau du bassin, et donc à une potentialité de plaisir accru. Aucune validation scientifique n’est venue étayer ces croyances, mais elles persistent dans les discours sur le bien-être.

Une singularité corporelle à célébrer

Que vous possédiez ces fossettes ou non, elles ne définissent en rien votre beauté, votre valeur personnelle ou votre état de santé général. Le corps humain est une composition unique de courbes, de reliefs et de particularités anatomiques. C’est précisément cette diversité qui en fait sa richesse.

Chaque physique raconte une histoire singulière. Et parfois, ce sont les menus détails qui en constituent les chapitres les plus captivants.