Ces petites excroissances cutanées qui surgissent dans les plis : causes et solutions

Publié le 23 juillet 2025

Vous avez remarqué une petite protubérance molle sur votre cou ou sous le bras ? Rassurez-vous, ces acrochordons sont fréquents et bénins. Découvrez d'où ils viennent et comment les éliminer en toute sécurité.

D’où viennent ces excroissances dans les zones de frottement ?

Sous ce terme médical se cachent de petites formations cutanées souples et claires, semblables à des boutons de chair. Leur emplacement de prédilection ? Les zones où la peau se plie et frotte : cou, aisselles, sous la poitrine… Les frottements répétés, les vêtements ajustés ou l’humidité persistante dans ces replis favorisent leur apparition. C’est une réaction naturelle de l’épiderme soumis à ces micro-stimulations.

L’hérédité joue également un rôle clé. Si vos proches en développent, vos risques augmentent. Les fluctuations hormonales (grossesse, ménopause) et certains déséquilibres métaboliques peuvent aussi déclencher leur poussée. On les observe plus fréquemment après 40 ans, lorsque la peau devient moins élastique.

Faut-il s’inquiéter de leur présence ?

Bien que totalement bénins, ces petits fragments de peau peuvent parfois révéler un terrain propice à la résistance insulinique ou à des désordres métaboliques légers, surtout lorsqu’ils se multiplient. Considérez-les comme un rappel bienveillant pour vérifier votre santé globale : activité physique, alimentation équilibrée, bilans réguliers.

Ce n’est pas une urgence médicale, mais une occasion de prendre soin de vous avec bienveillance.

Les méthodes professionnelles pour les éliminer

Dès qu’un acrochordon provoque une gêne (esthétique ou physique), l’envie de le supprimer est légitime. Mais attention : aucune improvisation avec des ciseaux ou des remèdes maison ! Seul un spécialiste peut garantir une ablation sans risques d’infection ou de cicatrices indésirables.

Voici les techniques médicales les plus courantes :

  • La cryothérapie : Un jet d’azote liquide congèle délicatement la lésion, qui se détache naturellement en quelques jours.
  • L’électrocoagulation : Un courant précis cautérise la base de l’excroissance en une seconde, souvent sans marque visible.
  • Le traitement laser : Particulièrement adapté aux zones délicates comme le contour des yeux.
  • L’excision chirurgicale : Réservée aux cas plus importants, sous anesthésie locale.
  • La technique par ligature : Une petite bandelette stoppe l’irrigation sanguine, entraînant la chute spontanée du fragment de peau.

Conseils post-traitement pour une peau apaisée

Après l’intervention, quelques précautions optimisent la cicatrisation : hygiène rigoureuse, application d’un soin réparateur si nécessaire, et surtout protection solaire absolue (vêtements couvrants, écran total). La zone traitée reste sensible quelques jours.

En cas de récidive ? Pas de panique : votre dermatologue adaptera sa stratégie. Votre peau mérite cette attention bienveillante.