Les mystères de la salivation nocturne : causes et solutions

Publié le 15 août 2025

Dormir la bouche ouverte n’est pas qu’une question d’esthétique : cela peut révéler des habitudes ou des petits soucis de santé méconnus. Décryptage des raisons derrière ce phénomène et des astuces pour y remédier en douceur.

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La posture nocturne, coupable discrète

Illustration d'une personne dormant sur le côté

Se coucher sur le ventre ou en position fœtale facilite l’écoulement de la salive, surtout si les lèvres restent entrouvertes. Une légère pression sur la joue ou un relâchement des muscles buccaux suffit à transformer votre oreiller en éponge malgré vous.

Le bon réflexe : adopter la position dorsale pour minimiser les fuites salivaires. Un coussin ergonomique peut aider à maintenir cette posture.

Nez obstrué : la porte ouverte aux écoulements

Femme se mouchant à cause d'une allergie

Rhumes, pollens ou sinusites chroniques ? Lorsque les narines sont bouchées, la bouche prend le relais pour respirer. Ce mécanisme assèche la cavité buccale, déclenchant une surproduction de salive compensatoire… qui finit par s’échapper.

Solution express : un nettoyage nasal au sérum physiologique avant le dodo pour dégager les voies aériennes.

Quand le corps perd le contrôle

Certaines affections neurologiques ou musculaires perturbent la déglutition inconsciente pendant le sommeil. La salive s’accumule alors comme dans un verre trop plein. Pas de panique : ces cas restent marginaux face aux causes bénignes comme une simple mauvaise position.

RGO : l’irritant invisible

Les remontées acides stimulent la production de salive protectrice, créant un cercle vicieux. La nuit, surtout si la tête est basse, ce surplus peut facilement s’évacuer… sur votre taie d’oreiller.

À tester : surélever son matelas de 10 cm et dîner léger (exit les plats gras après 20h).

Effets secondaires médicamenteux

Boîtes de médicaments alignées

Antidépresseurs, neuroleptiques ou même certains antihistaminiques peuvent surstimuler les glandes salivaires. Un début de traitement coïncide avec le problème ? Parlez-en à votre pharmacien.

Apnée du sommeil : le signal d’alarme

Les pauses respiratoires nocturnes obligent à garder la bouche béante, favorisant à la fois ronflements et salivation excessive. Si vous ajoutez une fatigue matinale inexpliquée, une consultation s’impose.

Kit de survie anti-bave nocturne

  • Position : dos plat, tête légèrement relevée avec un oreiller mémoire de forme.
  • Respiration : humidificateur d’air et bandelettes nasales en cas d’allergies.
  • Repas : dîner 3h avant le coucher, limitant alcool et caféine.
  • Musculation buccale : exercices de langue ou mastication de gomme sans sucre 10 min/jour.
  • Vigilance : si le problème persiste 2 semaines malgré ces ajustements, consultez.

L’essentiel à retenir

Ce phénomène naturel devient gênant qu’à partir d’un certain seuil. Quelques adaptations suffisent généralement à rétablir l’équilibre – mais écouter son corps reste la clé. Après tout, même nos petits dérèglements ont leur utilité : ils nous rappellent de prendre soin de nous avec bienveillance.

Parce qu’une nuit sereine passe aussi par ces détails en apparence anodins… mais si révélateurs !
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