Découvrez comment vos habitudes de sommeil peuvent impacter votre longévité

Pensez-vous bien maîtriser votre sommeil ? Une récente étude met en lumière comment une mauvaise gestion de vos nuits peut augmenter les risques de décès prématuré.
Un bon repos négligé : un risque sous-estimé
Recharger ses batteries est aussi crucial que se nourrir ou respirer. Malheureusement, la plupart d’entre nous accordent peu d’importance à la qualité et à la durée de leur sommeil. Bien que l’on recommande de dormir entre 7 et 9 heures par nuit, combien respectent réellement cette recommandation ?
D’après une étude réalisée par l’université Vanderbilt, moins de la moitié des adultes atteignent cette durée idéale. Cela se traduit par une incidence directe sur la longévité. Cependant, le problème ne réside pas uniquement dans le manque de sommeil… Dormir excessivement longtemps peut également être préjudiciable !
Alors, quelles sont ces mauvaises pratiques de sommeil qui pourraient compromettre votre bien-être ?
Les 3 erreurs principales qui accroissent le risque de mortalité
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Modifier considérablement son rythme de sommeil
Vous avez un bon sommeil, mais vous êtes passé d’un rythme régulier à un cycle chaotique, en dormant soit beaucoup moins, soit beaucoup plus ? C’est une erreur risquée !
Pourquoi est-ce problématique ?
Des chercheurs ont constaté que les changements brusques entre un sommeil sain et un sommeil insuffisant ou excessif perturbent l’équilibre de l’organisme. Ces variations affectent le fonctionnement métabolique, accroissent le niveau de stress et peuvent affaiblir les défenses immunitaires.
Que faire ?
Essayez de maintenir des horaires stables, même le week-end. La régularité du sommeil prime sur la quantité exacte d’heures dormies.
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Dormir de manière chronique moins de 7 heures
Si vous pensez que « 5 ou 6 heures de sommeil suffisent », vous prenez un risque sérieux.
Quels sont les dangers ?
Un déficit de sommeil chronique accroît le risque de maladies cardiovasculaires, diminue l’immunité et favorise un vieillissement prématuré du cerveau.
La solution ?
Si vous avez du mal à prolonger votre sommeil, envisagez d’optimiser la qualité de votre repos en évitant les écrans une heure avant de vous coucher, en instaurant une routine apaisante (lecture, méditation, bain chaud) et en dormant dans un environnement sombre et frais.
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Dormir excessivement (plus de 9 heures)
On pourrait penser que compenser des nuits trop courtes par un excès de sommeil est bénéfique… mais c’est tout le contraire !
Pourquoi est-ce préjudiciable ?
Les longues périodes de sommeil sont souvent associées à une qualité de sommeil médiocre (réveils fréquents, apnée du sommeil, fatigue persistante). Elles sont également liées à un accroissement des risques de dépression, de diabète et de maladies cardiaques.
Comment remédier à cela ?
Si vous dormez excessivement sans ressentir de repos, il peut être judicieux de consulter un spécialiste du sommeil. Un surplus de sommeil peut signaler la présence d’un .
Le secret d’un sommeil bénéfique pour la longévité
En fin de compte, ce qui importe n’est pas seulement le nombre d’heures que vous dormez, mais également la régularité et la qualité de votre sommeil.
Résumé des bonnes pratiques :
- Dormez entre 7 et 9 heures par nuit
- Maintenez des horaires constants
- Évitez les changements brusques dans vos cycles de sommeil
- Optez pour la qualité du sommeil plutôt que la quantité
Conclusion
Un est un pilier essentiel de la longévité. Accordez-lui autant d’attention que vous le feriez pour votre alimentation ou votre activité physique. Êtes-vous prêt à adopter de meilleures habitudes pour ?